Puis, grand père ayant quitté la fabrique, suite à une dispute, ils sont allés à la ferme HUOT où Constance a soigné la mère de Mr Huot à Etrepy pendant trois ans.
Mamie était alors en pension à Jeanne d’Arc, à Nancy, pension tenue par des demoiselles !
Ensuite, Grand Père Henry
est allé diriger une usine à Ste Menehould, chez Mr Vasset et où il est
resté de 1923 à 1926. Le père de Papy, Jean Baptiste DAUNAY, y était
mécanicien chef. C’est là que Manie et Fernand se sont rencontrés dans
la propriété où Mamie habitait (elle s’appelait « La Sucrerie » et
quoique grande, n’avait pas l’électricité). Mr Daunay était venu dire
bonjour avec son fils Fernand qui était en permission (Papy faisait son
service militaire à St Dizier).
Mamie dit que la première
fois qu’elle a vu celui qui devait devenir son mari, elle lui avait
trouvé un air pas aimable du tout (entre nous, il faisait la gueule car
cette visite ne lui plaisait pas).
Papy, lui, racontait que la
première fois qu’il avait vu celle qui allait devenir sa femme, elle
était entrain de cirer des chaussures et qu’il ne l’avait pas trouvé
bien belle car elle avait le bout du nez tout noir !
Ce qui n’a pas empêché le mariage ! Le 14 février 1927 Le jour de la ST Valentin, leur mariage ne pouvait pas être célébré sous de meilleurs auspices !
Papy Fernand était fils unique. A l’époque,
sa famille comprenait, le grand-père Alphonse Lombard époux de Clarisse
de Quincieux (décédée). C’est de cette lointaine aïeule que Clarisse
Daunay et Clarisse
Deffuant tiennent leur prénom. Son père, Fernand Daunay, né le 27 avril
1872 à Joncy et décédé le 12 juin 1946 à Marnaval. Sa mère, Alice
Lombard, née le 16 aout 1873 et morte le 15 juillet 1942 à Marnaval.
Il y avait aussi, avec eux Joséphine Lombard, qui était la sœur cadette d’Alice
Du côté Daunay, les frères
et sœurs du Grand Père Baptiste se fréquentaient peu et même pas du
tout avec ceux qui habitaient de l’autre côté de la Marne (trop loin
!). De plus, ils étaient très pauvres, habitaient dans une seule pièce
avec une seule chambre au-dessus. On pourrait dire que les parents de
Papy les snobaient.
Donc, Papy et Mamie se sont mariés
à Ste Menehould, ils habitaient chez les parents de Papy et je me
souviens que Mamie disait toujours qu’elle s’entendait bien mieux avec
sa gentille belle mère qu’avec sa mère.
En 1927, c’était la grande
mode de se faire couper les cheveux et lors d’un voyage à Paris, Mamie
s’était fait faire la coiffure cette coiffure dans le vent. Mais elle
ne s’attendait pas à la réaction de sa mère, qui, à la vue des cheveux
coupés de sa fille est entrée dans une colère incroyable, se jetant sur
son lit en hurlant.
Six mois après leur
mariage, Papy et Mamie ont loué une maison, toujours à Ste Menehould,
le frère de Mamie, Edmond habitait le rez-de-chaussée. Il était agent
d’assurances et Grand Père Henry s’occupait des écritures.
Edmond s’est marié en 1931
avec Charlotte Cordier, mariage malheureux. Au baptême de Mimi,
Charlotte n’a pas voulu venir car Edmond voulait emmener ses parents
avec lui….
Du côté Daunay, les frères
et sœurs du Grand Père Baptiste se fréquentaient peu et même pas du
tout avec ceux qui habitaient de l’autre côté de la Marne ( Trop loin
!) De plus, ils étaient très pauvres, habitaient dans une seule pièce
avec une seule chambre au-dessus. Ils avaient 5 enfants, Mamie disait
que les cabinets étaient communs et qu’il y avait 6 places. On pourrait
dire que les parents de Papy les snobaient.
Grand-Père Baptiste était
revenu à Marnaval ou il était chef mécanicien (entretien des machines)
à l’usine (Fonderie) il était aussi chef de Musique de la fanfare de
l’usine. Il jouait du saxophone.
Papy a d’ailleurs enseigné
quelque temps aux enfants de l’usine, avant de faire son service
militaire. Il n’avait pas voulu rester à l’ Ecole Normale car on
voulait lui faire apprendre l’Allemand alors qu’il voulait apprendre
l’Anglais. Il a aussi travaillé au labo de l’usine pendant 1 an.
Donc, Papy et Mamie se sont
mariés à Ste Menehould, ils habitaient chez les parents de Papy et je
me souviens que Mamie disait toujours qu’elle s’entendait bien mieux
avec sa gentille belle mère qu’avec sa mère.
En1927, c’était la grande
mode de se faire couper les cheveux et lors d’un voyage à Paris, Mamie
s’était fait faire la coiffure cette coiffure dans le vent. Mais elle
ne s’attendait pas à la réaction de sa mère, qui, à la vue des cheveux
coupés de sa fille est entrée dans une colère incroyable, se jetant sur
son lit en hurlant.
Six mois après leur
mariage, Papy et Mamie ont loué une maison, toujours à Ste Menehould,
le frère de Mamie, Edmond habitait le rez de chaussée.Il était agent
d’assurances et Grand Père Henry s’occupait des écritures.
Edmond s’est marié en 1931
avec Charlotte Cordier, mariage malheureux. Charlotte n’était pas ce
qu’on appelle une personne facile et d’un commerce agréable. Par
exemple, au baptême de Mimi, Charlotte n’a pas voulu venir car Edmond
voulait emmener ses parents avec lui….C’était en fait un mariage
arrangé. Par qui ???
Bref, ne s’entendant pas avec leur
belle-fille, Grand-père Henry et Grand-mère Constance sont parti vivre
à Etrepy, dans une maison que leur prêtaient les cousins Huot en
remerciement des soins que Grand-mère avaient donnés à Monsieur Huot
père (pendant 3ans car il était grabataire).
Grand-mère tenait la cabine
téléphonique du pays. C’était amusant car à l’époque, comme la plupart
des habitants n’avaient pas le téléphone, les gens envoyaient ce qu’on
appelait « des avis d’appel ». Il fallait alors se précipiter chez la
personne appelée afin qu’elle vienne au plus vite à la cabine
téléphonique pour attendre l’appel de son correspondant. Quand j’étais
en vacances là-bas, c’était moi qui allait prévenir la personne en
question ou, ce que je préférais, qui gardait le téléphone .
Grand-père Henry y est mort
le 27 mars 1949 et Grand-mère Constance y est restée jusqu’en 1958,
ensuite, elle est venue vivre à Saint Dizier chez Papy et Mamie, elle y
est décédée le 22 octobre 1967. Elle avait 90 ans et avait survécu à
ses deux fils Eugène mort à 20 ans et Edmond mort à 55 ans d’un cancer
de la gorge.
Mais revenons à Papy et
Mamie que nous avons laissés à Ste Menehould au début de leur mariage
en 1927. Papy était caissier dans une banque. En 1932, nous les
retrouvons à Verdun où Mimi est née. Papy y était agent d’assurances.
En 1936 retour à St Dizier, toujours agent
d’assurances, ils louaient une maison dans le quartier des Ajots ou je
suis née, pas très loin de l’H P où Jean-Pierre est né. Puis en 1939,
ils ont fait construire la maison Impasse Poignault, maison qui n’a jamais été complètement terminée à cause de la guerre.
Papy a été mobilisé, puis démobilisé assez rapidement. Pour nous, c'était l'exode. Mamie
avait conduit la voiture jusque Chateauroux où nous l’avions rejoint.
Dans la voiture, il y avait les grands parents Daunay, la tante Joséphine, Mimi avec un bras cassé et moi, très malade. Plus des tas de bagages évidemment.
C’était Grand-père Henry
qui gardait la maison et qui faisait fuir les éventuels pilleurs avec
sa grosse voix. Les autres maisons du quartier ont été, soit
dévalisées, soit occupées par les allemands.
Grand-mère Constance est
partie en évacuation en poussant une brouette dans laquelle se
trouvaient diverses choses et….. une oie d’une voisine qu’elle n’avait
pu se résoudre à laisser aux allemands (oie vivante bien sûr !).
A la fin de la guerre, Papy a encore changé de métier, Il a quitté les Assurances pour devenir Commercial à
la
Purfina Française. En fait, il aurait bien aimé ouvrir un magasin (une
droguerie si mes souvenirs sont bons) mais Mamie s’y est opposée : elle
connaissait son bonhomme qui aurait bien vu sa femme et éventuellement
ses filles au magasin pendant que lui aurait tranquillement fait les
comptes et à l’occasion été à la chasse !
Bref, ils sont restés dans
leur maison à St Dizier où nous les avons vus ensemble jusqu’au 16
décembre 1981, puis Mamie seule pendant très longtemps.